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AïD-AL-ADHA et Abattoirs

L’histoire de l’Aïd El Adha

L’Aïd El Adha est une des fêtes les plus importantes de l’Islam. C’est une fête qui commémore la soumission d’Abraham à Dieu. Selon le Coran, il est écrit que Dieu a demandé à Abraham de sacrifier son fils Ismaël pour prouver sa foi. Abraham consentit et quand il s’apprêta à le faire, l’archange Gabriel arrêta son geste et remplaça le corps de l’enfant par un bélier. C’est donc en souvenir de l’évènement que tous les musulmans sacrifient une bête selon un rituel propre à eux e bien précis.

Les différents établissements autorisés à abattre les animaux pendant l’Aïd

C’est pour cela que ces établissements peuvent être :

  • Des abattoirs pérennes, c’est dire qui fonctionnent toute l’année. Ils disposent donc d’une autorisation et d’un agrément sanitaire en tant qu’une installation classée pour la protection de l’environnement.
  • Des abattoirs qui fonctionnent pendant une durée limitée et qui sont donc des abattoirs temporaires. Les structures seront donc en dur si les locaux existent déjà ou feront l’objet d’un montage juste pour la durée de l’évènement. Ce type d’abattoir doit donc disposer d’un agrément sanitaire et d’une autorisation temporaire comme étant des installations certifiées pour la protection de l’environnement.

Les règles de l’abattage rituel en France

En France, l’abattage rituel doit se conformer aux règles qui stipulent à la fois que la protection animale et la protection de l’environnement doivent être respectés. Ceci veut dire que les abattages doivent être effectués dans des abattoirs agréés par des sacrificateurs agréés aussi. Ces derniers doivent obligatoirement être titulaires d’un certificat de compétences délivré par le préfet et une carte d’habilitation délivrée par une des 3 mosquées à savoir Paris, Evry ou Lyon.

Le problème va résider dans le fait que les abattoirs agréés ne sont pas en nombre suffisant et il y a lieu d’y ajouter des abattoirs temporaires financés principalement par des partenaires privés en liaison avec les associations culturelles musulmanes ou par certaines collectivités territoriales. Il est demandé aux préfetsle renforcement des contrôles en cette période de l’Aïd el Adha. Tout contrevenant pour non-respect de la loi se verra attribuer des sanctions sous forme monétaires équivalent à 15 000 euros d’amende et 6 mois de prison pour abattage clandestin ; 7500 euros d’amende et 6 mois de prison pour le transport d’un animal vivant sans autorisation et 750 euros pour la pratique d’un abattage rituel sans habilitation.

Abattage rituel et réglementation : Les divergences

La tradition veut que ce soit le chef de famille qui tue l’animal. Toutefois ceci est impossible en France. En effet pour des raisons sanitaires et de bien-être l’abattage rituel imposant le fait que l’animal ne doit subir aucun étourdissement avant sa mise à mort est encadré en France et n’est autorisé que pour garantir la libre pratique des pratiques religieuses.

C’est pour cela que l’abattage a lieu dans un abattoir agréé qui est muni d’une autorisation à déroger l’obligation d’étourdissement.