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La sacrifice rituel

Abattage rituel et réglementation en vigueur

A l’occasion de l’Aïd Al Adha, plus de 100 000 moutons sont sacrifiés en France. Mais l’abattage bien que rituel soit encadré par une législation trop stricte.

Les origines de l’Aïd Al Adha

L’Aïd Al Adha est une des fêtes les plus importantes pour les musulmans. Elle commémore la soumission d’Abraham à Dieu. Selon le Coran, Dieu aurait demandé à Abraham de sacrifier son fils Ismaïl pour prouver sa foi. Au moment où il allait respecter les ordres l’archange Gabriel lui envoya bloqua son geste et remplaça Ismaïl par un mouton. C’est donc pour commémorer cet évènement que tous les musulmans sacrifient un animal sur la base d’un rituel précis.

Réglementation de l’abattage rituel

La tradition de l’Aïd Al Adha impose le fait que c’est au père de famille de tuer l’animal. Toutefois pour des raisons sanitaires et de bien -être qui consiste à ne pas étourdir l’animal avant son abattage est très encadré en France. Il reste exceptionnellement autorisé pour la garantie du libre exercice des pratiques religieuses.

L’abattage doit donc avoir lieu dans un laboratoire agréé c’est à dire qu’il bénéficie d’une autorisation à déroger à l’obligation d’étourdissement. De plus et du fait que des milliers de bêtes doivent être abattues sur un laps de temps très court des abattoirs temporaires sont créés et agrès pour l’occasion.

L’abattage rituel hors de l’abattoir : Un délit pénal

L’abattage rituel établi en dehors d’un abattoir agréé est considéré comme délit et il est passible de 6 mois de prison et 15 000 euros d’amende, ceci sans compter que la viande peut être contaminée et présente un risque pour la santé.

Tout transporteur d’animaux à l’abattage sans autorisation pour des trajets de plus de 65 KM est passible de 6 mois de prison et 7500 euros d’amende.

De plus le chef de famille n’a pas le droit de sacrifier sa bête, il se doit de l’accompagner à l’abattoir et son abattage rituel est pratiqué par un certificateur formé et titulaire d’un certificat de compétence protection animale délivré par le préfetet habilité par les organismes religieux.

Enfin et avant la saignée, la bête doit être immobilisée par un procédé mécanique conforme.